Elle s'appelle Emmanuelle Moureaux, elle est française mais elle vît depuis des années au Japon, certainement parce que là-bas on a une autre façon de ressentir la couleur. Elle évolue toujours dans ses projets avec cette gamme fraîche et douce, elle est née dans la gamme des pastels vifs, revigorant. Cette réalisation est une crèche où les mamans posent leurs enfants tandis qu'elles font leur shopping. Le lieu est magique, il est calme par sa modernité en design de mobilier, on ne se sent pas envahis, les formes sont simples, elle suggèrent la circulation, les couleurs sont pastels vifs, acidulées comme un bonbon joyeux, les enfants se sentent chez eux. Bravo Emmanuelle pour cet enthousiasme que l'on ressent dans chacune de vos réalisations, une belle façon de faire vivre les couleurs dans une musique gaie.
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Article issu du journal "RTBF info.be " écrit par Bénédicte Alié Diminuer les conflits entre élèves, à l'école, c'est possible.
Depuis une semaine, l'école communale de Wanzeapplique un concept basé sur un "code couleur" qui divise la cour de récréation en différentes zones d'activités et de jeux. Un concept qui a aussi pour objectif de prévenir le harcèlement en milieu scolaire. Pendant la récréation, Lucas, sept ans, aime jouer dans la zone jaune. "C’est l’endroit où on peut jouer à la pétanque et au domino. On peut aussi lire et dessiner". La cours est ainsi divisée en quatre couleurs. Dominique Guisse, directrice de l'école communale de Wanze. "Il y a une zone rouge où on peut jouer au basket et au foot. Dans cette zone-là, on peut courir. Dans la zone verte on peut courir mais on ne peut pas jouer au ballon". Et enfin la zone bleue qui comporte des jeux tracés sur le sol comme par exemple, le jeu de la marelle. A l'origine de ce concept, qui concerne aussi le secondaire, le psycho-pédagogue Bruno Humbeekqui, il y a 5 ans, s'est attelé à un important projet. "C’est la prévention des violences visibles et invisibles, scolaires et périscolaires parce qu’on touche aussi au cyber-harcèlement. Le but du jeu : c'est de rendre aux enseignants la maitrise de leurs espaces et des groupes dont ils doivent gérer le vécu. Si je vous dis que votre enfant est en train de souffrir dans un espace, vous allez essayer de pénétrer cet espace d’une manière ou d’une autre. Or la place des parents n’est pas dans l’école. C’est pour ça qu’il est impératif de donner aux écoles des moyens de répondre aux parents". A Wanze (Belgique) Nathan, onze ans, joue dans la zone rouge. "Il y a un timing pour les 6éme, les 5éme et les 4émes. Il y a un timing différent pour les 1ères, 2èmes et 3èmes et c’est vrai qu’il y a moins de bagarres". A ce jour, 160 écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles se refèrent à ce concept. Bénédicte Alié |
AuteurLaurence Barbier Archives
Janvier 2018
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